Où placer son argent dans l’immobilier ?

Les Français, comme beaucoup d’autres personnes dans le monde, ont une passion pour l’immobilier. C’est l’un des investissements les plus populaires pour les Français, qui savent bien qu’il s’agit d’un refuge sûr dans un marché immobilier en constante amélioration.

En effet, plus de 974 000 transactions ont été enregistrées à l’issue de l’année 2018 ! Ce record s’explique par des taux d’intérêt historiquement bas.

Les investisseurs qui se lancent dans l’immobilier locatif cherchent à profiter de la situation tout en obtenant un complément d’argent. Toutefois, cette option présente plusieurs inconvénients, notamment le fait que le capital et les revenus locatifs ne sont pas garantis, ainsi qu’une imposition élevée des loyers et des charges de copropriété.

C’est pourquoi je vais essayer d’aborder et de décortiquer les nombreuses alternatives à la location de biens immobiliers dans cet article.

Investissement dans le locatif

C’est parce que l’immobilier locatif est financièrement intéressant que près d’un cinquième des ménages français y investissent. C’est un excellent moyen d’augmenter ses revenus à long terme et de se constituer un patrimoine sûr, grâce aux avantages fiscaux, aux plus-values à la revente et à l’épargne retraite.

De plus, c’est une bonne occasion de gagner de l’argent. Le gouvernement a annoncé que le programme Pinel sera prolongé au même taux jusqu’à fin 2022 dans le cadre du plan de relance économique. Pour rappel, les investisseurs peuvent bénéficier d’avantages fiscaux allant jusqu’à 21 % du prix d’achat du bien s’il est loué pendant au moins 12 ans dans le cadre du dispositif Pinel.

Même les vieilles maisons sont intrigantes puisque le coût des travaux est déductible fiscalement du loyer gagné. Mieux encore, si vos dépenses dépassent vos revenus fonciers, vous pouvez déduire la différence de votre revenu global jusqu’à 10 700 € par an.

Grâce aux loyers prévus, cet investissement permet de créer un patrimoine à moindre coût puisque l’occupant est chargé de rembourser une grande partie du prêt en raison des taux prévus. Même si ce type d’arrangement présente plusieurs avantages, les propriétaires peuvent toujours être confrontés à des difficultés telles que la vacance du bien ou les retards de paiement.

La SCPI : un alternative d’investissement accessible

Un investissement personnel minimum est nécessaire lors de la location directe d’un logement. La SCPI est une excellente alternative puisqu’elle vous permet d’investir dans l’immobilier sans restrictions et fait intervenir des professionnels qui gèrent le bien à la place des investisseurs qui leur versent un salaire trimestriel. Il est vrai que ce sont des experts qui gèrent le bien à la place des investisseurs et qu’ils touchent une partie des loyers chaque trimestre.

Depuis près de trois décennies, cette technique d’investissement a permis d’obtenir des rendements de plus de 5 %. De plus, la crise sanitaire a montré sa résilience. Elles n’apparaissent pas sur le marché financier et bénéficient d’une volatilité moindre par rapport aux autres solutions d’investissement tout en offrant un rendement attractif puisque le rendement moyen en 2020 était de 4,18%. Par ailleurs, selon l’Aspim, le prix des parts de SCPI pourrait être réévalué.

Même si les rendements des SCPI baissent de manière prévisible en 2021, ils seront toujours positifs. Malgré ces conditions, les SCPI les plus concernées par cette baisse des rendements continuent d’offrir un rendement supérieur à celui du livret A ou de l’assurance-vie.

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Le crowdfunding immobilier : un rendement intéressant

Le crowdfunding immobilier a suscité l’intérêt de nombreux épargnants ces dernières années. Le crowdfunding immobilier consiste à financer les fonds propres de promoteurs ou de marchands de biens pour la réalisation de projets de construction, de réhabilitation ou de restauration. Ce type d’investissement permet de diversifier son portefeuille et d’augmenter son épargne sur de courtes périodes, en moyenne de 12 à 14 mois.

Ce projet a produit un rendement annuel moyen de plus de 9% en 2019 et 2020, selon le baromètre HelloCrowdfunding, malgré le fait que certains aléas doivent être considérés, comme pour tout investissement financier. Des deux côtés, les risques sont réels. Actuellement, le taux de défaut est nul, mais les retards dus à des problèmes de santé sont en hausse.

Sur le plan fiscal, les revenus sont soumis à un prélèvement forfaitaire obligatoire (PFU) de 30 %, qui ne peut excéder 30 % (y compris les prélèvements sociaux), et le système PEA/PME est désormais accessible à ces titres.