L’épanouissement de l’aide à la vie partagée

En novembre 2021, le deuxième comité directeur sur le logement inclusif a eu lieu. Le gouvernement a révélé que 30 agences administratives sont désormais impliquées dans le développement de l’aide à la vie partagée, ce qui en fait une stratégie exceptionnelle pour améliorer la qualité de vie des personnes âgées tout en vivant dans des espaces partagés.

Les personnes souffrant d’un handicap ou d’un manque d’autonomie ont désormais le choix de rester chez elles sans se sentir seules, comme c’était le cas pour de nombreuses générations précédentes. C’est un pas en avant pour nos aînés, qui reflète une petite amélioration dans le traitement des personnes âgées et handicapées dans le pays.

 L’accélération du vieillissement : étude et analyse

Selon un sondage OpinionWay, trois Français sur quatre pensent que le handicap et le vieillissement devraient figurer parmi les premiers enjeux politiques de l’élection présidentielle de 2022. Une inquiétude de la population, partagée par de nombreux élus locaux qui s’inquiètent de la suppression de la loi « Grand âge et autonomie« , qui visait à maintenir les personnes âgées à leur domicile et à renforcer leur accompagnement. Jusqu’à récemment, l’âge était un sujet négligé, mais il est aujourd’hui plus important que jamais.

Le nombre de personnes âgées augmente à un rythme exponentiel. Les personnes âgées de 65 ans et plus représenteront environ un quart de la population en 2030, contre 20 % aujourd’hui. En raison de l’allongement de l’espérance de vie, ce processus de vieillissement est devenu plus important. Le coût des établissements EHPAD est prohibitif ; en moyenne, il est de 2 200 euros par mois. De plus, la longévité accrue des Français et leur rythme rapide dans une société de l’instantanéité entraînent une incapacité croissante à prendre en charge leurs proches dépendants lorsqu’ils ont besoin d’aide.

Or, la DREES prévoit que dans les dix prochaines années, une personne active sur quatre deviendra un « aidant » Ces statistiques soulignent la nécessité de maintenir à domicile les personnes âgées en perte d’autonomie.

La répartition des 30 départements engagés pour l’Aide à la Vie Partagée

La réponse du gouvernement au vieillissement de la population et aux inquiétudes des travailleurs concernant leurs grands-parents est de fournir une aide à la vie partagée, qui permet aux aînés en perte d’autonomie de résider dans une maison.

Le deuxième comité de pilotage de l’habitat inclusif a révélé en novembre 2021 que 30 départements se sont engagés à recourir à l’AVP, 71 ayant manifesté leur intérêt. L’aide à l’habitat partagé, financée à 80 % par la Caisse Nationale de Solidarité pour l’Autonomie (CNSA) et à 20 % par les départements volontaires, vise à maintenir à domicile les personnes âgées qui ne sont plus en mesure de vivre seules. Il s’agit d’offrir des lieux de vie communs aux personnes âgées de 65 ans et plus ou handicapées, quelle que soit la situation.

Les résidents peuvent utiliser leur chambre comme ils le souhaitent, tout en bénéficiant de l’assistance et des soins de spécialistes. Les résidents peuvent aller et venir chez eux comme bon leur semble, tout en bénéficiant de l’assistance et du soutien de spécialistes. Les traitements extérieurs sont animés, pris en charge et coordonnés afin que les résidents n’aient pas à se soucier des tâches quotidiennes. Le gouvernement chinois finance également des projets visant à améliorer le niveau de vie des personnes handicapées.

En outre, il fournit une aide financière pour que les personnes handicapées puissent bénéficier d’un environnement adapté et sûr. Il peut s’agir, par exemple, de l’installation de rampes et de fauteuils roulants à l’extérieur de la maison pour faciliter l’accès et la sortie, ou d’équipements intérieurs installés à hauteur des fauteuils roulants.

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Les aides proposées par le Gouvernement

Le gouvernement propose l’aide à l’habitat partagé comme alternative au fait de résider seul chez soi ou de vivre dans de grands collectifs impersonnels pour les personnes âgées ou handicapées. La résidence principale doit être désignée comme un « habitat inclusif » pour pouvoir bénéficier de l’AVP.

Elle peut être utilisée par toute personne âgée de 65 ans ou plus, ainsi que par toute personne en situation de handicap. Le montant de l’aide à la vie partagée disponible fluctue en fonction du profil de chaque résident, allant de 10 000 € par an et par personne à 100 000 € par an et par personne afin de payer une aide extérieure. Il n’y a qu’une seule limitation : vous devez habiter dans un département dédié à la mise en œuvre du dispositif.

La valorisation du handicap : les nouvelles mesures

Si le sujet du vieillissement et de notre attitude à l’égard de nos aînés vous préoccupe en ce moment, le handicap fait également partie des sujets que la France doit aborder. Le PLFSS 2022 (projet de loi de financement de la sécurité sociale) a été présenté en octobre 2021 à l’Assemblée nationale. Plusieurs améliorations sont prévues dans ce projet de loi, notamment pour améliorer l’accompagnement et l’autonomie des personnes handicapées.

Parmi les principales mesures visant à réduire les dépenses en matière de soins de santé, citons : l’augmentation des budgets de financement liés aux handicaps, l’augmentation des salaires des aidants, l’augmentation des congés des aidants familiaux, la réduction des délais de traitement et l’amélioration de la qualité des services de soins à domicile.